looking for some dance lessons ? follow me ! [ mon doubidou > 3< ]

-.. Wahouu la classe.

Furent les mots qu'elle sortit quand elle ouvrit une porte qui trainait par là, et vit l'escalier en bois, imposant, s'élever jusqu'au noir du plafond. ( Escalier pourri aux jointures d'ailleurs ). Les marches se rejoignaient toutes vers l'obscurité, et l'escalier incitait à monter comme un clown avec des pompons oranges incite a venir chercher ses ballons ( ou à plonger dans le trou du lavabo, au choix ).
Des toiles d'araignées, sales de vieillesse, arpentaient la rampe d'escalier marron/gris.
Pour la peine elle enleva son casque, et écouta le silence. Rien.
Elle tourna la tête, à droite, à gauche. Personne.
Personne ne lui en voudra de faire un ptit tour >_>
Elle posa prudemment un pied sur la 1ère marche. Prudemment parce que si ça s'écroule, elle a l'air con, et aussi parce qu'il vaut mieux pas monter des escalier à toute vitesse avec les talons >_< . Les chaussures goth loli, c'est mignon, mais c'est casse gueule.
Elle s'agrippa à la rambarde et gravit une a une les marches, sentant ses pas faire voltiger des nuages de poussière.
Elle arriva au sommet, et tapa ses mains, l'une contre l'autre, pour enlever la poussière de la rambarde qui s'était immiscée sur ses mi mine, et une fois qu'il y en avait moins, elle put les tapoter sur sa robe blanche.

Le grenier était grand. Tout était en bois, et un marron enseveli de gris dominait la pièce. Tout s'étendait en largeur. Pas très haut de plafond, mais pas besoin de se pencher. Le toit, penché en voutes se rejoignait en un plafond droit. ( regardez l'image de la villa a l'acceuil >_>) Des fenêtre déversaient leur flot de lumière blanche, révélant au monde la poussière ambiante qui régnait dans la pièce. Comme trois halos qui coupaient le noir de la pièce.

Loann fit un pas. La poussière vole, le parquet grince. Elle marcha jusqu'à la lumière, et se mis en son centre. Elle leva le bras, réflexe, pour se protéger ses yeux aveuglés. Elle le baissa, petit a petit, et abandonna sa grimace de surprise.
Blanc.
Évidemment le ciel ne pouvait être que blanc en cette saison.
Ça fait un truc blanc, habillé en blanc, dans un halo blanc, qui fixe un ciel blanc.
Hm hmmmmmmmm U_U

- C'est étrange, hein Vincent ?
- Assurément madame, mais... Qu'est ce qui est étrange ?
-Comme... On peut être transparent.

Loann remuait ses doigts, la main tendu vers la fenêtre, jouant avec l'air, essayant d'attraper quelque chose d'invisible.
Elle tourna la tête, pour fixer quelque chose devant le mur.

- Tu ne trouve pas ?
- S.. Si. Si madame le dit, il doit en être ainsi.

Elle resta quelque moment sans réaction, et sourit, en plissant les yeux.

- Peut importe, ne trouves tu pas cet endroit fantastique ?

Elle avança, en faisant résonner ses talons dans la pièce sans vie. Elle passait de l'ombre à la lumière, ses cheveux blanc la suivant. ( bah oui hein> > ils vont pas rester là).

Elle se posa en son centre, et mis ses poing sur ses hanches en inspirant, l'air décidé.

-Quelle musique ?
- Pardon ?
- Quelle musique ! Sur quelle musique veux tu danser ?
- Heu.. madame..
- Disons une valse aux allures de tango ! Sur un piano au touche saccadées .

Elle ouvrit les bras au vide, et les referma sur les épaules d'un fantôme.

Un deux trois, un deux trois, elle avançait, reculait, tout en tournant, s'appropriant la salle immensément vide.

- Madame, si quelqu'un vous trouvez...
- Et bien quoi, n'aies je pas le droit de m'accorder un moment de danse avec mes amis ?
- Madame, c'est que.. Les autres gens ne trouveraient pas ça très approprié, étant qu'ils ne me voit pas comme vous me voyez.
- Cesse tes idioties veux tu, et concentre toi, ça accélère.

Les notes fusent dans la salle silencieuse, la poussière se soulève quand les pas résonnent sur le bois, claquant au même rythme que la musique.
Les cheveux blanc forment un halo qui bouge au gré de là où la mélodie les emmène.

Le pizzicati des notes sur la base d'un trois temps (logique, c'est une valse) court le long du clavier, plongeant la salle morte dans un tourbillon de son.

Un deux trois, un deux trois. Ombre lumière ombre lumière. Et ça voltige en un foulli de blanc, de la robe qui se soulève au jupon qu'on aperçoit, des cheveux comme de la neige a la peau d'un blanc laiteux, en s'arrêtant sur quelques flocons qui trainent par là ( ? ).

La musique atteint son paroxysme, plus forte, plus rapide, les pas s'entremêlent, et les souffles se font plus rapide.

- Vincent, tu sais je..

Crac.

La rambarde de l'escalier craque.

Tout s'évanouit en même temps que la poussière retombe. Le fantôme en même temps que la musique s'arrête. La pièce retrouve son silence immortel, Loann tourna la tête sur le côté, redressant ses oreilles.

- .. Il y a quelqu'un ? heu... Azel, c'est toi ?

etttttt vi XD


Il y a de ces moments où pour une raison inconnue on se trouvait dans un couloir banal, un jour, pourquoi ici et maintenant on s'en contrefout d'une manière ....

Et puis voilà que que quelque chose de pas banal transforme tout, le lieu le temps, tout cela prend une espèce de dimension sacrée. C'est le moment où il se passe quelque chose. Et puis toute cette joyeuse démonstration est à jeter dans l'oubli sitôt que vous l'aurez lue, car au fond, il n'appartient qu'à vous de faire en sorte que "quelque chose arrive".

Ici en l'occurrence, c'est un étrange son de pas venant .... du dessus. Oui car quoi de plus banal qu'un pas qui claque, dans une école ? Sauf que ce son parait bien étrange lorsqu'on se trouve au dernier étage supposé du bâtiment. Azel leva donc un regard ahurit vers le plafond plâtreux blanc, comme si il eut pu y avoir quelques réponses que ce soit. Et les pas continuent de plus belle, volant d'une craquelure à une autre, sans jamais perdre le rythme. De quoi on se le demande. Peut être bien que cette personne danse en fait.

Azel farfouille les murs du regard en parcourant tout le couloir, jusqu'à ce qu'elle remarque une porte étroite reculée dans une niche. La panneau de bois entrouvert decouvre son tresor de poussière oubliée. Le son des pas se fait plus fort.

Azel s'approche lentement en ouvrant plus largement l'entrée. Il y a là un escalier fossilisé de gris et partout le bois immobile. Elle commença à monter les marches, en silence et en lenteur.

- Vincent, tu sais je..

Tiens, ça ça lui dit quelque chose. Oui mais voilà, une des marches vient de retourner sa veste et de passer à l'ennemi, en gueulant "craaaaaaac"

Expression crispé de la douleur. merde me suis fait avoir.

Le rythme s'écroule en petits pas paniqués, et puis silence.

Jusqu'à ce qu'une adorablement familière petite voix s'élève.
- .. Il y a quelqu'un ? heu... Azel, c'est toi ?

Un sourire étire le visage de la rousse. Elle termine l'escalier sans pour autant se presser, histoire de laisser sa jolie blonde paniquer encore quelques secondes.
Azel découvre la jeune fille en robe blanche, pétrifiée au milieu de son petite royaume d'éternité. un inconnu aurait détalé en courant, la prenant pour un fantôme > >

Son sourire redouble de taille (ouais les oreilles c'est pas un obstacle voyons). ça lui donne toujours un air un peu bizarre quand elle sourit comme ça, comme "hahaha va voir ta chambre dans quel état je l'ai mis".

- Coucou caramia, t'as trouvé un coin bien sympathique dis donc u.u chapeau. Qu'est ce que tu faisais ? oh, pardon, qu'est ce que "vous" faisiez ?

Son appel avait été suivi par le silence, la rendant perplexe et pas rassurée. Encore moins quand le pas qui ne se pressait pour le moins du monde gravit les marches. Elle serra les poings automatiquement, en plissant les yeux. Si c'était un surveillant, et qu'elle n'avait pas le droit d'être là, elle aurait des ennuis ( encore ). Certes, cette villa est faite pour s'amuser, mais peut être qu'il y a pour la sécurité des lieux interdits. Elle imaginait déjà l'excuse qu'elle donnerait pour se dépatouiller de la situation gênante, quand quelque chose lui souffla qu'un pion ne prendrait pas son temps comme ça. Elle serra encore plus les poing, ses ongles rencontrant avec douleur la paume de ses mains. Elle retient son souffle en ne lâchant pas d'une seconde l'escalier des yeux. Elle entendait son coeur qui avait passé au rythme au dessus, tandis que les pas se rapprochait.

" Pas un fantôme, pas un fantôme, pas un fantôme, pas un fantôme "

- Coucou caramia, t'as trouvé un coin bien sympathique dis donc u.u chapeau. Qu'est ce que tu faisais ? oh, pardon, qu'est ce que "vous" faisiez ?

Azel arriva, nonchalante, les mains dans les poches en gravissant les dernières marches.

La chat blanc posa ses poings sur ses hanches, un air faussement colérique fronçant ses sourcils (mais en fait elle était grave soulagée )

- Abrutie ! Tu m'as fait peur ! J'étais avec Vincent, on dansait un peu mais c'est un vrai manche a balais, il est tout raide.

Elle posa un regard lasse sur sa droite, d'un air de dire '' oh ça va, arrête, faut avouer que t'es pas un virtuose non plus - T0T "

- Haha, oui ^^ Cet endroit est bien, même si il est un peu poussiéreux, je m'y sens bien.

La rousse avança tranquillement dans la pièce en détaillant l'endroit, toujours de son pas souple et silencieux.

- Hmm, c'est vrai que c'est cool. J'me demandais ou tu t'étais planquée.

- Oh ? Tu m'as cherchée ? ° ° Excuse moi.

- Naaan u_u ça fait rien, t inquiète pas, j'ai pus visiter en même temps.

Un silence s'installa. Bon. Voila. Et après XD
Loann triturait le bas de sa robe en dentelle ( et froufrou, et tout le tralala ).
Pendant ce temps, Azel continuait de fouiner un peu partout u_u . Voir si quelque chose d'intéressant serait toujours là, caché quelque part.

- ..... tu peux continuer à danser tu sais ° °...... quelque chose ne va pas ?
- Je..

[yann tiersen. le phare - la chute]

- Vincent est parti.
- Pourquoi ?
- Il dit que je n'aies plus besoin de lui, quand tu es là. Il est juste présent quand tu pars. Il dit qu'il aime pas quand je suis toute seule, parce que je ne sais pas m'occuper de moi même, mais c'est pas vrai, puisque j'ai réussis a survivre jusque là.

Le silence s'installa, quand les derniers mots s'évanouirent dans l'ombre. Les filles, à 20 mètre d'intervalle se regardaient. Azel attendant la fin et Loann le commencement.
Elle rompit le silence de ses pas, sur les lattes de plancher grinçante, reculant prudemment pour se mettre dans le halo de lumière que vomissait la fenêtre cassée.

On aurait dit un fantôme. La lumière, très forte, très pure, on aurait dit qu'elle l'envelopper dans un drap. Mais c'était surement simplement la poussière qui voletait allègrement qui donnait cette impression.
Juste ses yeux qu'on voyait a travers ce nappage blanc.
Un mélange de bleu et d'or.

- Si je devais rester enfermée dans le château toute ma vie, tu t'enfermerais avec moi ?

Azel resta figée quelques secondes, les yeux grands ouverts avec cet air de fixer intensément quelque chose (même que des fois parait que ça fait peur > >)
Il lui arrivait par moments de se demander si sa douce Loann n'était pas une invention de son esprit. Des moments comme celui ci par exemple, quand tout semble en suspend, qu'on se sent si loin et en même temps atrocement lucide.

"....... nan, elle je la 'vois' toujours........... elle, me sentir mal ne la fait pas apparaître ........ hélas"

Azel sourit tristement en marchant vers le fantôme.

- hey, le chateau je m'y dirige déjà joyeusement avec toi, et ça fait un moment que je ne regarde plus toutes les ronces qui se referment sur mes pas.

Elle venait de s'arrêter devant les deux grands yeux bleus translucides. La lumière fit éclater le rouge de ses cheveux, teintant l'air de sang.

- je m'occupe d'avaler la clef my love.....

La jeune fille se saisit des mains blanches et froides de son ange en souriant de plus belle.
Enterrons nous pour vivre dans notre joli rêve doré, le monde est trop douloureux là haut.

[EZ3KIEL : Naphtaline]

Elle fixa la rouquine tout du long. C'est ces moments, où tout parait irréel. Où le moment est fragile comme de la neige, mais qui pourtant continu de dérouler son parchemin sans qu'entrave vienne écorcher le papier qui berce l'histoire.
Parchemin qui dévale la pente offerte pour dérouler le récit aux couleurs hivernales souillé d'encre noire.
Qu'à cela ne tienne, les deux êtres occupant la page se réfugient dans un palais immortel, comme deux enfants se protégeant de la pluie, sauf qu'elles, leur abri est éternel.

Elle laissa approcher Azel, et quand elle fut dans la lumière, elle fit un pas en arrière pour la laisser venir.
Le chat baissa ses oreilles blanches, d'apaisement, et ferma les paupières, sourire aux lèvres.

" Si tu es là, alors tout ira bien"

Elle amena la main d'Azel, toujours figée dans la sienne, jusqu'à sa joue, comme pour se reposer sur elle, et en même temps la soutenir.
Un moment passe, comme ça, silencieusement. Et puis le truc blanc frotte sa joue contre la main chaude en souriant de plus belle, ce qui fait rire Azel, qui la tire contre elle pour une étreinte affectueuse u_u ( vient là que j't'étouffe >w< )

Parfois elle a l'impression d'être une espèce de monstre informe, un truc énorme et corrosif. "Ne m'approchez pas, ne me touchez pas, je ne veut plus faire de mal, alors ne venez pas vous brûler vous même". Et pourtant ya ce truc blanc là qui a pas l'air de vouloir partir. Elle lui jetterait de pierre que ça ne ferait rien. Elle a tellement envie de la serrer dans ses bras. Non il ne faut pas. Nan recule, recule je te dit.

Et puis voilà, le truc blanc vient se loger dans ses bras, on dirait que ça ne la brûle pas elle. Merde alors, ça existe.


Et toutes les fois suivantes sont comme la première. "tu es là tu ne vas pas partir". C'est dingue ce qu'on peut se sentir seule qu'on on s'interdit tout contact.



Et pendant une seconde, dans ses petits bras tout blancs, elle n'est plus un monstre. Comment ne pas se dire après ça que c'est un ange.

[ EZ3KIEL - lac des signes/ passage au 'je' ]

Je la sens hésitante. Ses mains, qui avance prudemment en reculant ensuite, et repartent en avant pour une énième tentative.
J'entends les rouages de sa tête s'affoler pour retenir la machine quand ceux de son cœur crient à la tentation. Je vois ses yeux qui se baissent pour revenir se planter dans les miens, et plier aussitôt. Les sourcils se froncent.

Tu sais que tu ne devrais pas ?

J'attrape tes poignets, et les noues autours de ma taille, quand les miens viennent se perdre autour de ton cou.

Je plonge la tête contre ton torse, le regard au delà de ton épaule, et tu oses perdre une main dans la chevelure blanche. Et tu commences à laisser courir ta main sur mon dos, en des gestes longs, caressant avec prudence la voute droite. Titillant le ruban de soie blanc que tu trouves au passage.

Tu baisses la tête, les talons me font gagner quelques centimètre, par encore assez pour te rattraper, mais suffisamment pour que tu puisses poser ta tête sur mon épaule.

Ce doit être la confusion dans Là haut, mais tu te laisses aller.
Peut être est ce possible finalement ?

Clic Clic Clic Clic.

Je met de l'huile sur les rouages encrassés, et je redémarre ton cœur enlisé.
Je fais fonctionner la machine.
Faire vivre l'automate trop longtemps délaissé.
Mais alors, si tu es vivant, occupe toi de moi.
Une poupée, c'est pas fait pour rester si longtemps dans la poussière.
Pas fait pour rester si longtemps sans un enfant avec lequel jouer.
Je suis restée trop longtemps, affaler sur ce trône froid, au milieu du vent qui fait que tôt ou tard, tout s'effondrera.
A ne pas bouger, sans personne que des cadavres de souvenir.
Si longtemps à attendre que tu reviennes.
Sans jamais, voir autre chose que l'illusion de ton sourire.
La glace a refroidie mon cœur, tu sais ?
Une poupée ne devrait jamais rester seule.

Parce qu'elle devient folle.

Je veux réchauffer cette porcelaine glacée contre toi, juste pour avoir l'impression de vivre grâce à toi.


Mais tu t'écartes.
Tu veux me protéger de toi.

Alors tu me laisse, encore une fois.


Je regarde tes yeux baissés, et vois les ailes que tu tentes de masquer.

Enlisées par le temps.
Encrassées par l'absence.

C'est ça, que tu ne veux pas que je touche ?

Alors, si ce sont elles, je les arracherais.
Je les déplumerais jusqu'à ce que la dernière plume noircie s'envole loin, loin de nous. Je n'en laisserais pas une. Très loin.

Et une fois que je te les aurais enlevées, my Love,

J'arracherai les miennes.

Et meeeeeeeeerdeeeeeeeeeee

A quoi ça sert de se forger une armure pareille si c'est pour qu'elle vole en éclat sous ses doigts à elle è é
A quoi ça sert de fuir en jouant le bouffon si elle n'est pas dupe ?
A quoi ça sert d'accepter de me noyer dans mes cendres si elles s'envolent par le plus petit de ses mouvements ?

Pourquoi faut il qu'elle me rappelle ce que veut dire l'absence de douleur, quand je venais de m'y habituer ?

Pourquoi y a-t-il encore quelqu'un sur cette foutue planète pour m'empêcher de me laisser couler...

J'en ai eu marre de me battre, et il a fallu qu'elle se pose là devant moi pour que j'y retourne. Je sait ce que ça veut dire d'avoir mal. Je sait ce que ça fait de se sentir anesthésié mais pas encore assez. Et puis tout d'un coup ya cette chose blanche qui veut pas vous ignorer comme tous les autres. Elle est là devant, les bras croisés, à attendre que vous réagissiez.

" tu comptes faire ça encore longtemps ?" disait-elle avec ses grands yeux

C'est vrai qu'il y a longtemps j'étais pas comme ça, je riait de l'intérieur et je contemplais tout. Je peux encore faire quelque chose je crois ...

Et je te tire, je te pousse, j'enduis d'amour huileux les rouages poussiéreux.
Usés par le temps, usés par les gens. Par ce monde en fait.
Et tu aimerai bien, rester là, ne pas bouger, à contempler de tes yeux crevés tout ton petit monde qui tourne, qui tourne, qui tourne sans toi, qui ne tourne pas droit.
Mais moi je t'aime bien, et je veux pas que tu restes comme tout ces gens qui n'arrivent pas à entrer dans les sillons. Que tu t'agenouilles dans un coin, et que tu restes immobile, jusqu'à ce que tout tes rouages ne tournent plus.

Moi je sais que tu as un cœur, plus grand que les autres. Et je veux que tu joues avec moi. Alors je continu de te pousser, et je cherche, je cherche. Les vis pour réparer ton cœur.